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Se propone un estudio del espacio ficcional como elemento cardinal de lo narrado, que toma sentido y representación a partir de la memoria emocional de los personajes. Las narrativas en cuestión se caracterizan por representar los lugares: urbanos, familiares, rurales, etc., como focos de memoria del pasado violento. La narración afectiva de sucesos relacionados con la violencia política "espacializa" la historia, e identifica el recorrido del terror en proceso de construcción de sus propios escenarios y arquitecturas. Asimismo, el lugar literario suministra asidero para el recobro del pasado, lo personal y la futura memoria. ; Nous proposons une étude de l'espace fictionnel comme élément cardinal du récit, qui prend signification et représentation à partir de la réalité émotionnelle des personnages. Les narrations étudiées se caractérisent par la représentation des lieux: urbains, familiers, ruraux, etc., comme focus de mémoire du passé violent. Le récit affectif des événements liés à la violence politique "spatialise" l'histoire, et identifie le parcours de la peur en procès de construction de leurs propres scénarios et architectures. Également, le lieu littéraire fournit un siège pour la récupération du passé, du personnel et de la mémoire future.

En las narraciones de Pablo Montoya la pintura, la fotografía, el grabado, entre otros, se prestan no solo como vivificadores de la palabra literaria, sino que también alimentan el ingenio del escritor para significar el miedo como efecto psicosocial. Los principios de la imagen visual se ofrecen como posibilidad estética para dinamizar en el espacio narrativo la representación del pasado, el presente y el futuro de la historia traumática de las sociedades. Desde la perspectiva visual de los personajes, las imágenes del pasado se acoplan en un entramado iconopoético que registra el devenir humano como retrato del miedo en constante formación. ; Dans les narrations de Pablo Montoya la peinture, la photographie, la gravure, entre autres, se prêtent non seulement comme vivificatrices des mots littéraires mais aussi, elles alimentent l'ingéniosité de l'écrivain pour signifier la peur comme effet psycho-social. Les principes de l'image visuelle sont offerts comme une possibilité esthétique qui dynamise, dans l'espace narratif, le passé, le présent et l'avenir de l'histoire traumatisante des sociétés. Depuis la perspective visuelle des personnages, les images du passé s'intègrent dans une trame icono-poétique qui enregistre le devenir humain, comme une image de la peur en formation constante.